Je suis client, mon consultant veut mettre fin à sa mission, que faire ?
Les causes les plus fréquentes d’une fin de mission anticipée provoquée par un consultant
Pour savoir comment bien réagir face à une fin de mission anticipée, il faut d’abord s’intéresser à ses causes. Lorsque celle-ci est provoquée par l’indépendant, les motifs récurrents sont de plusieurs ordres :
- Un TJM bas
C’est l’une des premières raisons qui poussent les consultants à mettre un terme à leur mission avant la date convenue. Au-delà des considérations purement financières, un TJM bas ne motive pas l’indépendant comme il ne sent par son travail valorisé
- Intérêt faible pour la mission
Le consultant peut s’apercevoir au cours de la mission que son profil est en fait trop senior pour les tâches demandées ou qu’il a déjà réalisé un projet similaire chez un autre client.
- D’autres opportunités
D’autres opportunités plus intéressantes peuvent se présenter à l’expert, en cours de mission. Ce point confirme ainsi l’importance de proposer un TJM attractif et de revoir régulièrement le périmètre de la mission, à même de retenir plus longtemps l’indépendant.
- Manque de flexibilité
Que ce soit l’impossibilité de faire du télétravail ou des horaires fixes, le manque de flexibilité présente des risques de faire fuir l’indépendant sur le long terme. Comme beaucoup font le choix de ce statut pour être plus libre, il est donc contre-productif d’imposer un cadre trop strict à la mission proposée.
- Mauvaise entente entre les deux parties
A priori, on ne peut blâmer personne si des relations peu cordiales s’installent dans le quotidien du client et de l’indépendant. Toutefois, un manque de diplomatie de l’un ou l’autre mène invariablement à cet état de fait. Pour l’éviter, il faut donc veiller à garder une attitude respectueuse tout au long de la collaboration.
Les bonnes pratiques à suivre pour une bonne gestion de fin de mission anticipée
Il est toujours plus simple de travailler à empêcher une situation délicate plutôt que de la résoudre lorsqu’elle s’est produite. Quel que soit le facteur déclencheur, une telle fin de mission peut être bien gérée voire évitée par le client grâce à différentes bonnes pratiques.
- Bien communiquer en amont et durant la mission
Avant la mission, il est pertinent de présenter très concrètement le contexte et les objectifs attendus de la mission. S’il sent que le consultant est très expérimenté, le client peut même directement lui demander pourquoi il est intéressé par la mission afin de s’assurer qu’elle lui conviendra.
Durant la mission, les points d’étape avec son consultant représentent une bonne méthode afin d’installer d’emblée une communication fluide et de s’assurer de la bonne conduite de la mission. Ils permettent de s’assurer d’un alignement sur les attentes de chacun et d’identifier les axes d’amélioration.
- Demander une bonne passation pour le prochain consultant
Si l’indépendant souhaite tout de même raccourcir sa mission, le client est dans le droit de demander à son consultant qu’il organise ses derniers jours de manière à garantir une bonne passation avec le prochain consultant.
- Proposer un bilan
Afin de bien clôturer la mission, le client peut proposer un point de feedback mutuel. Il en profitera pour expliquer ce qui aurait pu mieux se passer selon lui mais aussi pour prendre les retours du consultant afin de comprendre ce qu’il aurait pu lui-même changer. Il peut aussi saisir cette opportunité pour proposer de revoir les aspects de la mission qu’il juge améliorables afin de rendre ses dernières semaines moins difficiles. Lors de ce bilan, la communication doit se faire plus que jamais en bonne intelligence et en restant diplomate afin de permettre un échange constructif et fructueux.
- Régulariser la paie de son consultant
Enfin, lorsque la mission est terminée, le client ne doit pas négliger de vérifier la régularisation de la paie de son consultant. Plusieurs choses sont à prendre en compte lors de cette étape, comme les heures supplémentaires, les congés non-pris, les notes de frais ou les astreintes.
Je suis consultant, mon client veut mettre fin à sa mission, que faire ?
Les causes les plus fréquentes d’une fin de mission anticipée provoquée par un client
A l’image du consultant, plusieurs facteurs amènent un client à demander un arrêt de mission. Focus sur les plus communs :
- Insatisfaction du travail fourni par le consultant ou lorsque le client estime que son consultant n’est pas à la hauteur des tâches demandées.
Ce cas de figure est plus fréquent si le freelance est expérimenté et demande un Taux Journalier Moyen (TJM) élevé. Le client se trouve alors en droit d’exiger une certaine qualité dans le rendu et/ou une grande autonomie sur le scope. Cela peut ainsi entraîner un déséquilibre dans les attentes de l’un et de l’autre, notamment sur l’accompagnement que le client doit fournir à l’indépendant tout au long du projet. Dans le cas d’un problème lié aux compétences, le client doit monter un dossier avec des preuves factuelles afin de clôturer la mission plus tôt que prévu.
- Non-professionnalisme de la part du consultant
Le non-professionnalisme peut prendre plusieurs formes : des retards réguliers, une mauvaise présentation, un alea familial qui pousse le consultant à s’absenter mais sans prévenir son client ou encore des annulations répétées de rendez-vous de la part d’un freelance qui bloquent l’avancement du projet. S’il est compréhensible que chacun ait une vie personnelle, il l’est moins de ne pas penser à notifier ceux avec qui on travaille ou de manquer à ses engagements de façon abusive.
- Mauvaise entente entre les deux parties.
Tout comme le consultant, de mauvaises relations peuvent conduire le client à mettre un terme à son contrat plus tôt que prévu.
Les bonnes pratiques à suivre pour une bonne gestion de fin de mission anticipée
Côté indépendant aussi, il est tout à fait envisageable d’appliquer de bons réflexes pour installer d’office un cadre sain qui évitera un terme anticipé de mission ou en limitera les effets négatifs
- Anticiper le début de mission
Avant de démarrer une mission, le freelance peut ainsi inscrire une période d’essai d’un mois dans le contrat, s’informer sur l’onboarding ou même prévoir un premier point de suivi un mois après le début de mission. Grâce à ces bonnes bases, il s’assure une porte de sortie si le projet ne lui convient pas et propose d’office une bonne communication.
- Proposer un bilan de mission
Si l’indépendant se retrouve confronté au terme prématuré de la mission, il peut proposer d’établir un bilan de la mission de telle façon que ce soit profitable à tous. Il appuiera alors sur les aspects positifs ainsi que sur les éléments qui auraient pu éviter cette situation afin d’éviter que cela ne se répète. Cela peut aussi lui offrir la possibilité que les dernières journées de collaboration se passent au mieux en pointant ce qui est immédiatement améliorable.
- Ne pas poser de congés lors du préavis
Pour finir sur une bonne note en prouvant son implication, il doit éviter de poser des congés lors du préavis. S’absenter lors des derniers jours de mission risque en effet de détériorer les bonnes relations avec le client.
- Continuer sa veille de mission
Afin de ne pas se retrouver sans revenu en cas de fin anticipée de mission, l’indépendant ne doit pas négliger de continuer une veille des offres même lorsqu’il est engagé. Rester en contact avec des potentiels clients ou repérer des projets intéressants dont la date de début est proche, lui permettra de limiter l’impact négatif de toute fin de contrat inattendue.
Pour éviter une fin compliquée, des plateformes comme LittleBig Connection jouent un rôle multiple en faveur du consultant. LittleBig Connection se propose d’assurer un suivi de mission afin de contrôler que le projet se déroule comme il le doit. Cette plateforme réalise également une écoute du marché qu’il peut partager aux indépendants. Grâce à ce service, si le TJM de la mission est trop faible, l’expert est en mesure de bien négocier avec l’aide des points de comparaison concrets qu’on lui fournit. Enfin, LittleBig Connection représente un atout dans les relations entre les deux parties. Il prend en effet le rôle d’intermédiaire entre client et expert et peut, si nécessaire, se faire le médiateur dans leurs relations.
Aussi, bien que les motifs de fin de mission anticipée puissent être variés, le client comme l’indépendant disposent de plusieurs bonnes pratiques. La diplomatie est la première de toutes, puisqu’une bonne communication demeure essentielle pour bien prévoir la suite. Dans les meilleurs cas, les négociations peuvent même se conclure par une passation assurée par l’indépendant et un rétroplanning réalisé par le client afin d’anticiper la venue du prochain candidat.