#1 Se former
Comprendre comment mesurer l’empreinte environnementale du fonctionnement de l’entreprise est indispensable pour bien mettre en œuvre sa transition durable. A cette fin, s’intéresser au problème « énergie / climat / biodiversité » permet d’accumuler des connaissances qui serviront à l’élaboration d’une politique pertinente de transition durable ainsi qu’à la mesure de son avancement.
#2 Commencer dès que possible
Tous nos experts s’accordent pour le dire : il est important de s’y mettre dès maintenant. En effet, plus on reporte le lancement d’une transition durable, plus les problèmes auxquels fait face l’entreprise sont accrus.
Pour donner un exemple, les acheteurs ont tout à gagner à se lancer au plus vite dans ce virage. La hausse des matières premières, les carences et les ruptures que l’on connait actuellement sont des problèmes auxquels les achats responsables répondent.
#3 Être au clair sur les raisons qui vous poussent à engager une transition durable
Avant de se lancer dans l’élaboration d’une stratégie, ne sous-estimez pas le travail en amont. En premier lieu, il est primordial de s’interroger sur les raisons profondes qui mènent à un tel virage. Etablir clairement ces bases permet d’avoir un phare vers lequel se tourner en cas de doute sur la route à prendre. Lors de ce travail, pensez à inviter les parties prenantes clés (partenaires, clients et fournisseurs historiques…) afin de fixer les bases de votre coopération sur cette question.
#4 S’assurer de la bonne volonté de tous
En lien avec ce dernier point, vérifiez que toutes les parties prenantes soient bien alignées : les actionnaires, le.la Directeur.ice Général.e, le comité de Direction et l’ensemble des équipes. Les instances de gouvernance doivent absolument adhérer à votre démarche dès le démarrage, au risque de subir une déperdition d’énergie.
#5 Faire un état des lieux
Une fois ces bases posées, il est temps d’entrer dans le vif du sujet. Pour commencer, recensez tout ce qui a déjà été fait pour bien comprendre votre état d’avancement sur le sujet. Cela revient notamment à établir des éléments chiffés qui permettront d’évaluer les progrès faits dans le futur. Rappelez-vous : on ne progresse que sur ce que l’on mesure.
#6 Traiter la transition durable au même rang d’importance que les autres projets
Il ne faut pas tomber dans l’écueil de faire des enjeux de durabilité un sujet à part. Au contraire, il faut les intégrer pleinement dans les process existants.
Dans cette logique, l’appropriation de ces questions par les collaborateurs est l’une des conditions de réussite d’une transformation durable car elle évite une déconnexion avec les enjeux métiers. Pour cela, vous pouvez vous servir de vos communications pour rappeler l’importance stratégique de ce que vous êtes en train d’accomplir.
Il est tout aussi important de faire monter les collaborateurs en compétence plutôt que d’externaliser certains sujets pour que chacun soit acteur de cette politique. D’autre part, il faut bien entendu dédier des ressources financières adaptées, à l’image de tout autre projet.
#7 Créer des taskforces
Créer des communautés agiles et autonomes permet d’embarquer véritablement les collaborateurs motivés dans ce nouveau chapitre de l’entreprise. Pour qu’elles soient les plus efficaces possibles, il ne faut pas oublier de leur dégager du temps et un budget conséquent. Si ces communautés sont bien pilotées et que les ressources mises à leur service sont adaptées, les résultats dépasseront sans aucun doute vos attentes.
#8 Rester humble
S’il est indispensable de suivre l’évolution des progrès de votre démarche, il faut garder en tête que cette mesure sert avant tout à estimer les prochains objectifs de votre transition durable. C’est donc un travail d’humilité qui demande le courage de livrer ses réussites aussi bien que ses échecs. C’est ce partage sincère qui permettra de se corriger, de faire mieux et à d’autres de s’enrichir.