#1 La persévérance et la résilience
Sur un sujet qui peut encore paraitre éloigné du cœur de métier de l’entreprise, le collaborateur en charge du Développement Durable doit s’adresser à tous les métiers de l’entreprise. Il doit en effet embarquer l’ensemble des effectifs dans cette prise de conscience pour que la transformation opère véritablement. Si cette responsabilité demande de la persévérance, c’est qu’il faut d’abord parvenir à retenir l’attention avant de bénéficier de l’écoute de chacun. Sans cela, pas d’action possible ! Toute la difficulté de cette tâche réside dans le quotidien très chargé de chaque équipe qui aura tendance à placer le sujet de la durabilité sous la pile des autres priorités.
Rien n’est donc acquis : il faut sans cesse rencontrer les nouveaux arrivants et se rappeler au bon souvenir des autres collaborateurs. Grâce à cela, le chargé du Développement Durable peut se connecter aux nouveaux projets et s’assurer que la dimension écologique et sociale soit toujours bien intégrée.
#2 La passion et la conviction
Ces deux qualités sont essentielles et nourrissent d’ailleurs la résilience. Si l’on n’est pas 100% convaincu de ce pour quoi l’on met en place une transition durable, on s’expose naturellement à plus de risque de se décourager ! Il existe tellement de dépendances entre chaque problématique d’une transition, de changements culturels à opérer que l’on ne peut envisager de se lancer dans un tel travail sans être intimement persuadé de ses bienfaits.
#3 La diplomatie et l’éloquence
Lorsque l’on se trouve face à des équipes peu sensibilisées, on doit pouvoir traduire les sujets environnementaux en sujets facilement assimilables. Il est donc essentiel de s’adapter au langage de l’entreprise pour montrer combien la survie humaine et de l’entreprise dépendent de la situation environnementale. S’adapter à son interlocuteur et avoir recours à la diplomatie ne signifie pas rogner sur ses valeurs mais plutôt mettre toutes les chances de son côté pour bien le convaincre.
